Sauver Noël, de Romain Sardou

C'est la suite de Une Seconde avant Noël, avec de nouveaux personnages extravagants et... le Diable en personne !

Résumé : Pour sauver Noël, une gouvernante de choc et un petit garçon avisé vont faire alliance contre le Mal... 1854, à Londres. Gloria Pickwick, femme au tempérament énergique, aussi ronde que rousse, est une perle rare : gouvernante, cuisinière, préceptrice des enfants, elle tient la vaste maison de Lord Balmour d'une poigne affectueuse. Aussi regarde-t-elle d'un œil suspicieux leur nouveau voisin, l'étrange baron Ahriman. Mille rumeurs courent le quartier. Qui est ce baron ? Il refuse toutes les invitations, ses volets restent clos... Parfois une diligence tirée par six chevaux noirs conduit des gens chez lui, des gens qu'on ne revoit jamais ! Arrive le 24 décembre. Tous les enfants, des fils de lord aux filles de lingères, se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une vague de tristesse submerge Londres. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là, avec un tapage insolent. Les voisins étranges. C'en est trop pour Gloria, qui prend l'affaire en main. Et Harold, un petit garçon futé, s'engage avec elle dans l'aventure, amenant des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de paroles et bien d'autres encore. L'objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c'est encore possible...

Mon avis : Beaucoup mieux que Une Seconde avant Noël selon moi, mais aussi beaucoup plus sombre. Le baron Ahriman enlève cette impression de "tout-est-facile-dans-la-vie" qu'il peut y avoir dans Une Seconde Avant Noël.  Comme pour le premier, l'écriture de Romain Sardou nous emporte en Angleterre, nous fait remonter le temps, nous immerge complètement dans l'histoire dès la première ligne. Le caractère de Gloria, bornée et rude mais toutefois douce, m'a beaucoup plu. Je trouve juste la fin un peu triste, même s'ils n'avaient pas le choix, et il est dommage que ce qui se passe dans la constellation du Petit Cheval ne soit pas plus décrit...

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