Le Grand Meaulnes, d'Alain-Fournier

Publié le par Minyu

Quatrième de couverture :

« Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189... »

Énigmatique et bravache, ce nouveau pensionnaire de l'école de Sainte-Agathe, rapidement surnommé « le Grand Meaulnes » par les autres élèves, n'en finit pas de subjuguer.

Son mystère augmente encore quand, au retour d’une fugue, il conte son étrange aventure : la rencontre d'une très belle jeune fille dans un château inconnu lors d’une fête étrange où les enfants sont rois. Avec l'aide de François, le fils de l'instituteur, il part en quête de ce paradis perdu.  « Mais le passé peut-il renaître ? »

Cette question que pose Meaulnes, c'est celle que se pose Alain-Fournier, à travers ce roman pétri de souvenirs personnels. 

 

Mon avis :

Il faut savoir que j'ai vu, il y a quelques années, le film de Jean-Daniel Verhaeghe, mais que je n'en garde strictement aucun souvenir, si ce n'est une scène où Meaulnes sauve un garçon en train de se noyer, et que Jean-Baptiste Maunier avait une moustache. Ce n'est pas grand-chose, comme vous pouvez le constater. J'ai donc été très intéressée lorsque mon professeur de français nous a annoncé que ce serait la première de nos lectures suivies... Et oui, c'est en effet une lecture scolaire, mais quelle est la différence ?

Bon, je ne vais pas vous le cacher, Le Grand Meaulnes m'a beaucoup plu. Et je pense qu'il pourrait plaire à beaucoup de monde, pour peu qu'on fasse l'effort de le lire. Déjà, il a beau être un classique, l'écriture n'est pas complexe comme chez Dumas ou Hugo. Ensuite l'histoire, ou tout du moins la troisième partie, est romantique,  mais sans trop exagérer. Ce qui est un atout.

Si l'on connaît un peu la vie d'Alain-Fournier avant de le commencer, c'est encore mieux. On sourit, à certains passages, et on se dit "Ah ! Il s'est inspiré de sa vie..." Car ce roman est d'inspiration autobiographique, et je trouve que cela rajoute une certaine dimension, profondeur à l'histoire.

C'est un roman à la première personne, mais le personnage éponyme, et donc principal, n'est pas le narrateur : de ce fait, la chronologie est souvent bouleversée. C'est là aussi un atout. Ne trouvez-vous pas les récits trop "plats" si l'histoire se déroule dans l'ordre chronologique ? C'est mon avis en tout cas.

L'histoire toute entière est baignée de, comment dire ? De mélancolie ? De mystère ? J'ai trouvé la troisième partie très triste (surtout le chapitre XII, "Le fardeau"... Ceux qui l'ont lu doivent me comprendre.)

http://www.legrandmeaulnes.com/

 

Le Grand Meaulnes

 

Cette édition est celle que je possède, mais je trouve bien plus celle-ci :

 

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